Grisaille, feuilles mortes, mélancolie …. c’est le blues de l’hiver.

Avez-vous les moyens d’y remédier ?

Quelles sont les solutions naturelles et simples que je peux vous offrir pour échapper à cette morosité ?

La lumière du jour baisse et les couleurs d’automne s’installent pas à pas ; nous ne pouvons pas faire abstraction de ce changement majeur après un été radieux et ensoleillé.

Mais que se passe-t-il vraiment pour que votre moral soit impacté de manière aussi significative ?

C’est votre cerveau par la glande pinéale, l’hypothalamus et les photorécepteurs de la rétine qui enregistre ces variations de lumière et qui stimule en conséquence les neurotransmetteurs ;  des modifications hormonales sont induites par la baisse de luminosité.

Votre glande pinéale participe aussi à la régulation des rythmes infradiens liés aux saisons comme l’hibernation ou l’œstrus (période de chaleurs des animaux)

  • Votre horloge biologique interne (cycle éveil/sommeil) est déréglée par l’augmentation  anormale de fabrication de l’hormone du sommeil en journée, la mélatonine.
  • Votre production de sérotonine, hormone du bien-être, baisse.

La synthèse de la mélatonine se fait en quatre étapes enzymatiques dans votre glande pinéale à partir de l’acide aminé essentiel tryptophane (le plus rare des 20 acides aminés), en passant par une étape de synthèse de la sérotonine. La régulation de votre humeur, votre sommeil, de vos comportements alimentaires, de votre émotivité sont ainsi perturbés.

Le rythme des saisons

Lorsque ces déséquilibres restent passagers et que le printemps vient corriger ces désordres, il s’agit simplement de blues hivernal. Les symptômes sont « légers » et ne s’installent pas.

C’est lorsque des signes apparaissent plusieurs années de suite (deux au minimum) et qu’ils sont prononcés que l’on peut parler de dépression saisonnière. Ils peuvent être analogues pour certains à la dépression «conventionnelle»

  • Troubles de l’humeur (Irritabilité, sautes d’humeur…)
  • Fatigue chronique et somnolence
  • Perte d’intérêt pour ses activités
  • Perte d’énergie
  • Manque de concentration
  • Difficulté à prendre des décisions
  • Stress important
  • Troubles du sommeil (insomnies)
  • Baisse de la libido
  • Tristesse
  • Repli sur soi et isolement
  • Appétence pour le sucré et prise de poids
  • Dévalorisation
  • Idées noires ou suicidaires

On comprendra que pour le blues hivernal, la solution est de retrouver la lumière.

N’étant pas égaux en termes de météo, les régions pluvieuses et froides sont donc propices à engendrer ces troubles et les solutions naturelles sont limitées. Une réponse pour les personnes sensibles sera d’investir dans une lampe de luminothérapie qui offre un taux d’efficacité intéressant sans effet secondaire.

Pour les régions plus ensoleillées, profiter de balades et d’activités en extérieur permettra de réguler naturellement la stimulation de ces hormones.

 

 

Quelques réponses en prévention

Dans les deux cas, repenser votre hygiène de vie en conséquence est un atout majeur. Vos besoins alimentaires changent et vous devriez les respecter.

 

 

Des omégas 3 pour renforcer son système immunitaire

 

  • Pensez aux graines germées qui regorgent d’énergie et de vitalité à consommer crues. Dans une graine, le pouvoir de la plante en devenir sommeille ; la réveiller c’est stimuler toute cette vitalité !
  • Misez sur les aliments riches en vitamine C, agrumes, kiwis, chou-fleur, brocolis, mais aussi le persil à consommer cru dans des jus de légumes ou saupoudré dans vos assiettes.
  • N’oubliez pas les noix du Brésil [3 à 4 /J suffisent à couvrir les ARJ] qui contiennent du sélénium, un antioxydant qui réduit la fatigue.
  • Optez pour les légumineuses riches en protéines, les fruits oléagineux riches en minéraux et en mélatonine, le chocolat [80%] riches en magnésium, calcium … et en plus antistress.
  • Pensez aux œufs riches en tryptophane, acide aminé indispensable à la fabrication de sérotonine. Il serait dommage de s’en priver !
  • Supplémentez-vous en vitamine D qui intervient aussi en cas de fatigue et dépression passagère, en magnésium marin (eau de mer riche en minéraux assimilables), en vitamines du groupe B dont la B6 (céréales complètes ou semi- complètes, germes de blé séchés à basse température) ; En carence, des troubles du sommeil, fatigue et dépression s’installent. On trouve la B6 dans les noix, le poisson, les céréales.
  • Sans oublier les omégas 3 (poissons gras, noix, huiles de lin, cameline …) indispensables à toutes nos cellules et comme les vitamines du groupe B, essentiels à notre cerveau.
  • Des supers aliments comme la gelée royale riche en minéraux et en vitamines, booste le système immunitaire et aide à combattre la fatigue et le stress. Elle peut être associée avec du Ginseng, de l’acérola.

N’oubliez pas que la chaleur détruit les vitamines ; il conviendra de cuisiner à la chaleur douce (60 °) et bien sûr de manger cru et frais le plus possible en fonction de ses capacités digestives (dans ce cas, pensez aux jus de légumes frais beaucoup plus assimilables que les crudités).

L’exercice physique et la respiration sont indispensables au bon fonctionnement de vos organes. Continuez à bouger en extérieur malgré le froid en dosant vos efforts et en profitant autant que faire se peut, de la période la plus ensoleillée de la journée.

 

 

 

La phytothérapie est à notre service

Nous avons la chance d’avoir un ensemble conséquent de plantes qui nous aident à réguler les gênes citées plus haut.

Des plantes adaptogènes à celles plus courantes qui sont plus propres à des symptômes, le choix est large et doit s’étudier spécifiquement en fonction des cas.

Des plantes, du miel pour se réchauffer.
Les tisanes 

Mettre les feuilles fraîches ou séchées dans une tasse. Remplir d’eau bouillante et laissez infuser pendant 10 minutes environ, filtrez et buvez. À prendre trois fois par jour, agrémentée de miel si besoin en cure de 3 semaines à renouveler si besoin.

Le romarin, gingembre : stimulent et combattent la fatigue.

La mélisse, tilleul, aubépine, lavande, valériane, fleurs d’oranger, passiflore : plantes sédatives qui soulagent l’anxiété, l’agitation, les troubles du sommeil.

Les huiles essentielles

Plus délicates à utiliser, je les conseille en olfaction avec un diffuseur qui émet de fines particules aromatiques ou par voie cutanée associées à de l’huile végétale. Mais faites attention de les utiliser correctement, faites des tests sur la peau avant d’en appliquer sur une partie de votre corps (plexus, avant bras, colonne vertébrale …)

Fiez vous à vos préférences olfactives pour la diffusion et ne laissez pas votre appareil en fonctionnement prolongé.

En diffusion, au choix selon vos préférences

ATTENTION Ne pas diffuser en continu, ni dans une chambre enfant

Lavande officinale, Bigaradier (Citrus aurantium var amara), Agrumes (Citrus limon, citrus paradisi …), Bergamote (Citrus bergamia), Patchouli (Pogostemom patchouli), Ylang- Ylang

Par voie cutané après test sur la face interne du poignet

ATTENTION aux muqueuses, ne pas utiliser chez les enfants, femmes enceintes

Mélanger 10 gouttes MAXIMUM d’HE dans 1O ml d’huile végétale en cure courte. Masser les glandes surrénales (Epinette) et le plexus solaire 2 à 3 fois par jour pendant 3 semaines avec un arrêt de 7 jours. À recommencer si besoin. En massages complets, l’efficacité est accrue ; si vous souhaitez profiter de cette période pour vous offrir des moments cocon, je vous suggère un massage détente.

Toniques: Epinette noire (Picea mariana), Menthe poivrée (Mentha piperita) Attention, la menthe est fraiche et peut brûler par sa froideur ; référez la en olfaction.

Sédatives: Camomille romaine (Anthemis nobilis), Basilic sacré (Ocimum basilicum var. basilicum), Géranium (Pélargonium graveolens), Bois de rose (Aniba rosaeodora), Lédon du Groenland (Ledum groenlandicum) pour n’en citer que certaines.

Les élixirs floraux

Ce sont des précieux atouts pour harmoniser les émotions qui vous peinent. Il sera judicieux d’approfondir les raisons de vos troubles pour choisir l’élixir adapté en fonctions des causes réelles. Il y a parfois des émotions masquées comme celle de la peur de la mort, l’abandon … qui sont sous jacentes à la déprime saisonnière.

 Personnellement, je préfère ceux que le laboratoire DEVA propose car ils sont vibratoirement très élevés. Pour les avoir vu travailler, je garantis leur éthique et leur savoir faire. Chacun peut composer son complexe sur base d’alcool ou de sirop d’érable, directement sur leur site www.deva-lesemotions.com

Comment les utilise-t-on ?

Prenez 3 gouttes 3 à 4 fois par jour pendant 3 à 4 semaines dans votre bouche propre soit loin d’un repas, d’un café… À répéter mais toujours avec une pause d’une semaine. Faire une cure de 3 mois avec un arrêt de 7 jours entre les cures si besoin.

 

Millepertuis redonne de la joie, de la légèreté.

Mimosa permet de ne pas se replier sur soi.

Châtaigner pour trouver la force de régénération

Gentiane pour sa détermination et sa persévérance

Ajonc redonne espoir et optimisme

Moutarde dissipe morosité et désespoir

Les plantes adaptogènes

Des plantes adaptogènes directement liées à la gestion de l’humeur complètent cette liste.

Les premières « s’adaptent » à votre organisme et agissent selon vos  propres besoins. Elles régulent ainsi vos capacités d’adaptation aux différentes situations de stress, de fatigue… Elles vont agir sur les neurotransmetteurs équilibrant ainsi les réactions physiologiques.

D’autres plantes comme  le safran a pour rôle d’augmenter le facteur neurotrophique,  responsable de la multiplication des neurones et de la formation de nouvelles connexions et synapses entre eux, améliorant ainsi le fonctionnement de votre cerveau. On le connait aussi pour combattre la dépression, l’anxiété et le stress (antidépresseur, anxiolytique et antistress naturel). Vous pouvez l’utiliser sans risque en cuisine.

Je n’ai de cesse que de vous informer que ces plantes médicinales demandent une forme galénique particulière et adaptée à chaque personne ; comme toutes les plantes, des contre indications existent.

Elles sont à utiliser au cas par cas et avec mes conseils ou ceux d’un professionnel. Je vous invite donc à la prudence.

En conclusion

Le blues de l’hiver n’est pas une fatalité mais une conséquence à plusieurs facteurs concomitants qui l’engendrent.

J’ai donc le plaisir de vous informer que vous pouvez amoindrir et corriger les éléments perturbateurs pour retrouver la joie des petits plaisirs propres à chaque saison.

Je vous laisse deviner tout ce que vous pourrez faire au coin du feu pour les activités de détente ou au froid vif pour des stimulations et sensations plus fortes !

Plaisir d’Automne

 

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